PARIS, 4 déc 2008 (AFP) - L'année Olivier Messiaen connaîtra son point d'orgue autour du 10 décembre, jour du 100e anniversaire de la naissance de ce compositeur de musique contemporaine à la popularité exceptionnelle, comme l'attestent les 1.500 concerts organisés en 2008 dans le monde en son hommage.
Depuis janvier, artistes, orchestres et autres institutions musicales ont rendu hommage à l'organiste, au pédagogue, au théoricien, à l'ornithologue mais surtout au compositeur qui, plus de 15 ans après sa mort (le 27 avril 1992), sonne toujours comme un contemporain mais est déjà vu comme un classique.
Le piano -- l'instrument de sa seconde épouse, Yvonne Loriod -- tient une place essentielle dans le catalogue du compositeur, riche de plus de 80 pièces.
Son nom restera aussi associé à l'orgue, qu'il a pratiqué pendant six décennies à l'église parisienne de la Trinité, où une plaque commémorative sera posée le 10 décembre.
Amoureux du plain-chant grégorien, Messiaen était un catholique convaincu. Sa foi se lit dans le titre voire le propos de ses oeuvres, comme dans "Et exspecto resurrectionem mortuorum" et dans son unique opéra, l'imposant "Saint François d'Assise".
Le maître confessait aussi une passion singulière pour l'ornithologie, convaincu que "les oiseaux sont les plus grands musiciens qui existent sur notre planète".