Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de la musique classique et de l'orgue
  • : Bienvenue sur mon blog ! Vous trouverez ici tout ce qui est en rapport avec la musique classique en général et avec l'orgue en particulier.Bonne visite et n'hésitez pas à me laisser vos commentaires.
  • Contact

Profil

  • Jean-Michel Saincierge

Recherche

22 mai 2011 7 22 /05 /mai /2011 09:49

image

Hier soir un très joli concert original a été donné en l'église Saint-Ayoul de Provins bien remplie.

En ce mois de Mai traditionnellement dédié à Marie, ce concert était bâti sur le thème des Mystères

du Rosaire avec des compositions d'Heinrich BIBER et d'Eric LEBRUN.

La majeure partie du programme nous a permi d'écouter les oeuvres d'Eric Lebrun

 en présence de l'auteur qui tenait la partie d'orgue.

ll s'agit d'une musique très inspirée spirituellement, utilisant des symboles, des  thèmes grégorien,

jouant aussi bien sur la modalité grégorienne que celle des 12 sons; une très belle approche personnelle des textes bibliques.

Ecoutons l'auteur :

Ces Vingt Mystères du Rosaire ont été composés de 2002 à 2006 et achevés en 2010. Il s’agit d’un ensemble de pièces pour quatre instruments, le violon, le violoncelle, la harpe et le grand orgue, jouant en solo, en duo, en trio et enfin tous ensemble dans la dernière pièce. L’œuvre est composée en hommage au compositeur autrichien Heinrich Biber (1644-1704), auteur des célèbres Sonates du Rosaire pour violon et basse continue.

Le cycle des Vingt Mystères est divisé en quatre groupes de cinq : Cinq Mystères joyeux, ayant trait à la conception, la naissance et l’enfance du Christ ; Cinq Mystères lumineux (récemment ajoutés au quinze autres), évoquant la maturité de Jésus ; Cinq Mystères douloureux, décrivant la Passion ; Cinq Mystères glorieux, d’apothéose jubilatoire s’achevant sur le couronnement de la Vierge.

Les vingt pièces que j’ai composées, d’une durée allant de trois à huit minutes forment donc un tout, articulé en quatre « actes », avec possibilité d’intercaler entre chaque partie une brève antienne grégorienne chantée par un soliste ou un groupe de chanteurs. On peut aussi jouer chaque pièce isolément, ou encore plusieurs, notamment les pièces pour instruments seuls, qui forment des « Sonates sacrées » autonomes. Il s’agit donc d’un ensemble à géométrie variable.

Des motifs, des thèmes, des allusions grégoriennes parfois volontairement cachées, des harmonies ou des rythmes caractéristiques unissent les pièces de cet ensemble qui dure près d’une heure et demie. On peut dénombrer ainsi une vingtaine d’éléments conducteurs allant d’un intervalle symbolique à une série de douze sons (La Couronne d’ épines, et son renversement dans Le Couronnement de la Vierge)

De même, les proportions et les symboles numériques jouent un rôle structurant extrêmement important. L’Annonce du Royaume, par exemple est une Passacaille de 100 mesures (10 X 10) comprenant 10 variations (10 Béatitudes).

Le langage utilisé est d’une très grande variété, de la modalité grégorienne à l’utilisation des douze sons. Une certaine éloquence, une liberté laissée aux interprètes, un souci formel et un soin mélodique constant caractérisent ces Vingt Mystères du Rosaire.  

Eric Lebrun, avril 2010.

P1160929.JPG  http://www.ericlebrun.com/

Partager cet article
Repost0

commentaires