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  • Jean-Michel Saincierge

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 19:57

 

Une exposition-hommage consacrée à la grande dame du chant français se déroulera jusqu’au 15 août à l’Opéra de Paris.


Jusqu’au 15 août, l’Opéra de Paris accueille une exposition en hommage à Régine CRESPIN, l’une des plus grandes cantatrices du XXe siècle disparue le 5 juillet 2007, évoquant la femme, la diva et la pédagogue en images et en costumes.

Parallèlement à cette manifestation qu’il coproduit avec la Bibliothèque Nationale de France, l’Opéra de Paris publie avec les éditions Actes Sud un livre, Hommage à Régine Crespin, riche de plus de 120 photographies réunies pour la première fois et souvent inédites. Selon l’AFP, l’ouvrage comme l’exposition retracent la vie et la carrière de la Crespin, depuis son enfance nîmoise jusqu’à ses adieux à la scène, à la fin des années 80. Grâce aux archives conservées à la BNF, les visiteurs découvrent les contrats de la chanteuse, des partitions, des programmes, des manuscrits de ses mémoires...


Née à Marseille le 23 février 1927, Régine Crespin s’est illustrée sur les plus grandes scènes lyriques du monde, notamment à New York (Metropolitan Opera), Londres (Covent Garden), Milan (la Scala), Vienne (Staatsoper) et aux Festivals de Bayreuth (Allemagne) et Salzbourg (Autriche). Elle fut l’une des grandes Maréchales (Le Chevalier à la rose de Richard Strauss) de son temps, de même qu’une soprano wagnérienne de tout premier plan, comme le rappellent les témoignages discographiques de ses interprétations d’Elisabeth (Tannhäuser), Elsa (Lohengrin) ou encore Kundry (Parsifal).

Son sens de la déclamation, sa voix large et son timbre franc, se sont également pleinement exprimés dans le répertoire français (Didon dans Les Troyens de Berlioz, Marguerite dans Faust de Gounod). Elle a participé à la première française des Dialogues des carmélites de Poulenc en 1957 et fut de la création de plusieurs œuvres, notamment de Marius Constant (Cinq chants et une vocalise, 1968) et Henri Tomasi (Sampiero Corso, 1956).

La musique italienne ne lui était pas étrangère, et elle a marqué de sa forte personnalité Tosca de Puccini ou le rôle de Desdémone dans Otello de Verdi. Pédagogue reconnue, elle a enseigné au Conservatoire de Paris entre 1976 et 1992. La Crespin avait fait ses adieux à la scène en 1989 à l’Opéra de Paris après y avoir beaucoup brillé. Signe de son rayonnement, une rose à son nom a été créée par Delbard en 1990…

En 2007, le mensuel BBC Music avait demandé à un jury composé de 22 spécialistes d’établir un palmarès des vingt plus grandes sopranos de tous les temps. Crespin était arrivée en douzième position, derrière Maria Callas, Joan Sutherland, Victoria De Los Angeles, Leontyne Price, Birgit Nilsson, Montserrat Caballé, Lucia Popp, Margaret Price, Kirsten Flagstad, Emma Kirkby et Elisabeth Schwarzkopf.

Le site de l’Opéra de Paris
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