Le blog de la musique classique et de l'orgue
La pianiste espagnole Alicia de Larrocha, qui avait entamé très tôt une carrière d'enfant prodige avant de devenir une interprète reconnue, est morte à l'âge de 86 ans, a annoncé samedi l'hôpital Quiron de Barcelone.
Selon un porte-parole de cet établissement, où elle avait été admise quelques jours auparavant, elle a succombé à des problèmes cardio-respiratoires dans la soirée de vendredi.
Née à Barcelone en 1923, Alicia de Larrocha avait donné son premier concert en solo à l'âge de six ans, avant de se produire pour la première fois accompagnée d'un orchestre à l'âge de onze ans.
Elle était particulièrement renommée pour ses enregistrements d'oeuvres de compositeurs espagnols comme Enrique Granados et Isaac Albeniz.
Son dernier concert remontait à 2003.
Elle avait remporté de nombreuses récompenses durant sa carrière, dont le Prix Prince des Asturies pour les Arts en 1994.
Alicia de Larrocha était mariée au pianiste Juan Torra, avec lequel elle avait eu un fils et une fille.
Vidéo d'Alicia de Larrocha dans Ravel :
http://www.wikio.fr/video/1708122
Sa biographie :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Alicia_de_Larrocha
FESTIVAL D'ORGUE DE LIEGE
TOUS LES DIMANCHES D'AUTOMNE
du 18 Octobre au 29 Novembre
le détail sur :
http://www.msj.be/
![]() Du 20 au 29 Novembre : Orchestres en fête ! L'acteur Michel Blanc parrainera la deuxième édition d'"Orchestres en fête!" du 20 au 29 novembre, à laquelle participeront 32 formations musicales. La manifestation coordonnée par l'Association française des orchestres (AFO), qui avait comptabilisé plus de 100.000 entrées l'an dernier, comprendra dans toute la France quelque 200 concerts, actions culturelles et interventions scolaires. "Orchestres en fête !" regroupera des ateliers pédagogiques, des concerts commentés, des cafés musicaux ou des répétitions ouvertes au public et placera cette deuxième édition "sous le signe de la solidarité", en partenariat avec l'association Cultures du coeur. Parmi les initiatives prévues durant dix jours figurent des interventions à l'hôpital de musiciens de l'Orchestre national de France, un concert en milieu carcéral donné par l'Orchestre de Besançon et une prestation de l'Orchestre de l'Opéra de Rouen à l'usine Renault de Cléon (Seine-Maritime). L'ensemble des actions seront listées sur un site internet dédié à partir du 1er octobre. L'association fera aussi paraître un "Abécédaire de l'orchestre" (AFO éditions, 5 euros) rédigé par Alain Surrans, directeur de l'Opéra de Rennes. L'AFO rassemble 37 orchestres et ensembles réunissant plus de 2.000 musiciens permanents et assurant quelque 3.000 concerts et représentations par an. |
L'orgue Cavaillé-Coll de Vileblevin
SAMEDI 3 OCTOBRE 2009 à 20h30
Martine Leroy, Laurent Gauthier, Cécile Duquenne
Bach, Haendel, Mozart, Vivaldi, Scarlatti
Martine Leroy, soprano
Après des études d’Arts Décoratifs et d’Art Dramatique, et une activité de comédienne, Martine Leroy s’engage dans la carrière de chanteuse lyrique. C’est en participant aux Ateliers de solistes du Centre d’Art Polyphonique de Paris que se confirme sa passion pour le chant. Admise à l’Ecole nationale de Musique de Créteil dans la classe de Corinne Laporte, elle obtient un premier prix de chant et de musique de chambre. Elle bénéficie des conseils de Christian Jean, Gian Franco Brizio, Irène Aïtof, Jean-Louis Calvani… Outre ses activités de concertiste, elle propose aussi ses propres spectacles allant du récital théâtralisé à la pièce de théâtre musical, dont elle écrit les textes, offrant à rôle égal ses performances vocales et théâtrales. Elle enseigne actuellement le chant à l’Ecole de Musique du Provinois, et la formation musicale à l’Ecole de Musique de la Communauté de Communes Yonne-Nord ( Pont sur Yonne ), où elle dirige également une chorale d’enfants et un atelier théâtral.
Laurent Gauthier, trompette
C’est après avoir obtenu un D.E.M au Conservatoire de Chateauroux avec la Mention Très Bien et les félicitations du jury en trompette, que Laurent Gauthier s’engage dans la carrière musicale. Elève de Pierre Gilet au Conservatoire du XX ème arrondissement, il intègre l’Orchestre de Cuivres de Paris au poste de bugle solo.Il est également professeur de trompette dans plusieurs Ecoles de Musique de l’Aube et de l’Yonne.
Cécile Duquenne, orgue
Elève de Frédéric Desenclos à Orléans depuis 2006, elle obtient du DEM à l ‘ENM d’Orléans, ainsi qu'une une Maîtrise de Musicologie en 2006, puis le CAPES en 2007 à l’Université Paris-Sorbonne.
Outre une solide expérience liturgique, elle a a participé à de nombreuses auditions-concerts, et à des projets de musique de chambre dans le cadre du Conservatoire d’Orléans
VERSAILLES (Yvelines), 18 sept 2009 (AFP) - L'Opéra royal du château de Versailles, réputé dans toute l'Europe comme l'un des plus beaux théâtres de cour, rouvrira lundi soir après deux ans de travaux qui lui permettent d'accueillir désormais une programmation régulière de concerts et spectacles. Cette salle de 660 places affichera une trentaine de levers de rideau cette saison (2009-2010): une petite révolution chez les rois de France car l'endroit, en presque 240 ans d'histoire, n'a que très peu servi comme lieu de représentation. A la différence d'autres théâtres historiques comme ceux de Drottningholm (Suède), Schwetzingen ou des Margraves à Bayreuth (Allemagne). Construit par Gabriel et inauguré en 1770 pour le mariage du futur Louis XVI avec Marie-Antoinette, l'Opéra royal a accueilli moins d'une vingtaine de soirées prestigieuses jusqu'en 1789, en raison de coûts d'exploitation exorbitants. Le lieu a connu des vicissitudes au XIXe siècle. Lourdement transformée sous Louis Philippe, la salle a perdu sa vocation théâtrale en 1871 pour abriter le Sénat. La pose d'une verrière a provoqué l'effondrement progressif de la structure, et il a fallu étayer le bâtiment durant la Seconde guerre mondiale. "Le Sénat l'a rendu au bord de la ruine", explique à l'AFP Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques. Heureusement, le théâtre retrouve l'aspect Ancien régime de son décor et ses faux marbres en 1957, à l'issue d'une remarquable campagne de travaux. Cinquante ans plus tard, ses installations techniques n'étaient plus aux normes: l'Opéra royal a donc subi deux ans de travaux, principalement de mise en sécurité, pour un montant de 12,5 millions d'euros. "Nous ne pouvions pas, dans un endroit patrimonial comme celui-là, faire les choses en appliquant +bêtement+ les normes", souligne Frédéric Didier. Le maître d'oeuvre s'est donc appliqué à remettre en valeur les machineries des dessous de scène, qui sont d'époque et avaient été "complètement négligées" lors de la restauration des années 50. Grâce à l'externalisation des locaux techniques sous la cour de l'Opéra, au déplacement de loges et à la suppression d'un mur coupe-feu, les dessous pourront se visiter, laissant apparaître "une forêt de poteaux de chêne assez féerique", selon l'architecte. A terme, le circuit de visite pourrait inclure une salle d'explication de la machinerie théâtrale. Un théâtre-musée donc, mais aussi, plus que jamais, un lieu de spectacles à dominante musicale et lyrique, qui trouveront une acoustique idéale dans cette salle toute de bois vêtue. "La programmation va se dérouler sur l'ensemble de la saison, ce qui n'était jamais le cas auparavant", souligne le directeur de Château de Versailles Spectacles, Laurent Brunner. Royal ne veut pas dire riche: avec son modeste budget (1,5 million d'euros), l'Opéra sera un lieu d'accueil de spectacles créés ailleurs plutôt que de production, si l'on excepte les projets amenés par le Centre de musique baroque de Versailles (CMBV), tel "L'Amant jaloux" de Grétry en novembre. Mais les projets à l'affiche "ont du sens à Versailles", selon Laurent Brunner. Dès 2009-2010, Molière ("Le Bourgeois gentilhomme" éclairé aux bougies par Benjamin Lazar, "Le Malade imaginaire" avec Michel Bouquet) et Mozart (trilogie d'opéras sur des livrets de Da Ponte) seront les bienvenus. La musique des XVIIe et XVIIIe sera à la fête, dès la soirée de gala confiée lundi à Marc Minkowski, puis avec de grandes voix comme celle de Barbara Hendricks. |