L'ancien orgue de salon de Pauline Viardot,
église Notre-Dame de Melun


Pauline Viardot à l'honneur
 
Le milieu musical commémore cette année le centenaire de la mort de Pauline VIARDOT (1821-1910), fille du ténor rossinien Manuel Garcia et soeur de la diva Maria Malibran, mais aussi amie intime de George Sand et Frédéric Chopin.

Cette artiste polyglotte et globe-trotteuse, qui tenait un salon très couru, s'est illustrée comme cantatrice avec une voix et un répertoire étendus (de Mozart à Meyerbeer et Brahms en passant par Rossini et Bellini), pédagogue recherchée, pianiste talentueuse et même compositrice.

On lui doit notamment l'opéra-comique "Cendrillon" (1904), qui fera l'objet cette année d'une production jeune public à l'Opéra-Théâtre de Saint-Etienne du 15 au 19 janvier puis d'un autre spectacle, du 4 au 9 mai, à l'auditorium du Musée d'Orsay.

 Par ailleurs, le musicologue Patrick Barbier vient de consacrer une biographie ("Pauline Viardot") à cette femme qui a traversé le XIXe siècle artistique, dont elle fut une figure très célèbre à l'époque.

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L'histoire mouvementée de l'orgue de salon de Pauline Viardot :

Stéphane Caillat dirigera l'ensemble qui porte son nom à l'Institut National des Jeunes Aveugles; salle où avait eu lieu de premier concert de l'ensemble il y a 55 ans. Pour permettre à tous ceux qui le désirent d'assister à ce concert, il sera donné  deux fois, les vendredi 22 et 29 janvier à 20h.

Les œuvres au programme reprennent les grandes heures de l'Ensemble:

• Schubert:      Mirjamsiegesgesang
• Brahms:         Lieder op. 92
• Schumann:    Am Bodensee, Zigeunerleben
• Monteverdi:   Litanies de la Vierge
• Poulenc:        Litanies à la Vierge Noire
• Caillat:            Magnificat

L'unique comédie musicale d'Heitor Villa-Lobos (1958) "Magdalena" au Théâtre du Châtelet (18-22 mai), seule maison à oser un vrai hommage au Brésilien alors que les 50 ans de sa disparition ont été à peine célébrés en France.

La création française de A Little Night Music, de Stephen Sondheim, avec Leslie Caron et Lambert Wilson, est également attendue au Châtelet, dans le cadre d'une saison brillante aux couleurs de Broadway.
 

Les redécouvertes sont nombreuses à l'Opéra-Comique, mais son directeur, Jérôme Deschamps, a aussi tenu à y donner un pilier du répertoire, Pelléas et Mélisande, de Debussy, créé dans les mêmes lieux en 1902. John Eliot Gardiner dirige les instruments d'époque de son Orchestre révolutionnaire et romantique. (du 17 au 29 juin).
 

A l'Opéra de Paris, Nicolas Joël réinstaure les classiques du répertoire et propose, pour la première fois en cinquante ans sur cette scène, une nouvelle tétralogie wagnérienne. Cette saison, ce seront le prologue, L'Or du Rhin (4- 28 mars), et le premier volet du cycle, La Walkyrie (31 mai-29 juin).
 

A Pleyel également, pas question de rater, les 26 et 27 février, le rendez-vous annuel avec l'Orchestre philharmonique de Berlin et son chef, Simon Rattle (en compagnie de Mitsuko Uchida dans le Concerto n°4, de Beethoven). Dans les mêmes lieux, le 11 juin, le grand Claudio Abbado donnera son unique concert parisien à la tête de son Orchestre Mozart de Bologne.
 

Au Théâtre des Champs-Elysées, le 23 mars, on attend beaucoup du récital Schubert (La Belle Meunière), de Jonas Kaufmann, grand chanteur d'opéra (il incarne le rôle-titre de Werther, de Massenet, à l'Opéra de Paris, du 14 janvier au 4 février) et fin récitaliste, avec le pianiste Helmut Deutsch.

Autre concert attendu : celui de l'Orchestre philharmonique de Munich sous la direction puissante de Christian Thielemann dans une de ses oeuvres de prédilection, la Cinquième symphonie, de Bruckner (le 13 mai, au Théâtre des Champs-Elysées).

Au côté des Symphonies de Schumann, l'Orchestre national de Lyon et son chef, Jun Märkl, donnent une version de concert de son unique opéra Genoveva avec l'excellente soprano allemande Anne Schwanewilms (le 5 juin à l'Auditorium de Lyon, le 7 à la Salle Pleyel, à Paris).
 

A la Halle aux grains de Toulouse, la Iolanta de Tchaïkovski, mise en scène de Jacques Osinski, fait figure d'événement, autant pour la direction de Tugan Sokhiev, à la tête de son Orchestre du Théâtre du Capitole, que pour la découverte musicale (Halle aux grains, 26 mars-4 avril).

La Pologne a inauguré hier vendredi l'Année Chopin, une série de grandes manifestations culturelles qui marqueront au cours de toute l'année 2010, en Pologne et dans le monde, le bicentenaire de la naissance du compositeur franco-polonais Frédéric Chopin.

Le ministre polonais de la Culture Bogdan Zdrojewski a officiellement inauguré l'Année Chopin dans la nuit du Nouvel An à Zelazowa Wola, la maison natale de Chopin, située à 80 kilomètres à l'ouest de Varsovie.

"L'année 2010, c'est un moment unique pour la Pologne dans le monde", a souligné vendredi Waldemar Dabrowski, ancien ministre de la Culture, Commissaire polonais de l'Année Chopin 2010.

Vendredi, à la Philharmonie de Varsovie un premier concert sera donné dans le cadre du bicentenaire.

Jeudi, le pianiste chinois Lang Lang jouera à Varsovie les plus grandes oeuvres du compositeur né le 1er mars 1810 à Zelazowa Wola.

Quelque 2.000 initiatives (concerts, publications, événements audiovisuels, expositions...) sont prévues dans le monde, 1.200 rien qu'en Pologne.

Les manifestations culturelles en Pologne connaîtront deux moments forts: en août, lors d'un festival international "Chopin et son Europe", et surtout lors du XVIe Concours international Frédéric Chopin, du 2 au 23 octobre, un événement quinquennal prestigieux qui sera accompagné cette année de plusieurs récitals et concerts exceptionnels.

Le détail de la programmation est consultable
sur le site internet multilingues :
www.chopin2010.pl.