Dans le journal italien Varietas , M. Morescotti conteau sujet de la mort de l'éditeur Ricordi, qui ont le sait était très lié avec Franz Liszt, une annecdote sur celui-ci. Liszt fumait à cette époque un cigare par jour, un virginie fait spécialement pour lui. Il ne pouvait aller en voyage sans que son domestique eût mis dans sa valise autant de cigares que son absence devait comporter de jours. Or, au cours d'un voyage qu'il effectuait en Italie, Liszt oublia en passant à la douane, de faire sa déclaration. Sa valise ayant été ouverte, on trouva les cigares, il eut à payer une amende de 500 francs et on lui confisqua sa valise. Liszt qui était très consciencieux ne pouvait admettre qu'on l'eût pris pour un escroc. En arrivant à Milan il s'en plaignit à Ricordi qui, après quelques démarches, put faire rendre au compositeur sa valise avec les précieux cigares et restituer l'amende ; mais depuis ce jour, Liszt fit le serment qu'il ne fumerait plus pour s'éviter à l'avenir un incident pareil !