ResMusica

La scène

Traditionnellement dévolue aux spectacles légers et à l'opérette, le mois de décembre connaît de plus en plus d'exceptions à cette règle. Ainsi c'est la très sérieuse Amadis de Gaule de Jean-Chrétien Bach qui fermait 2011 à l'Opéra royal de Versailles, pendant que le Teatro Regio de Turin résonnait des harmonies humanistes de Fidelio. Loin des pointes, tutus et oratorios fêtant la naissance du Christ, décembre 2011 a vu aussi l'adieu à la scène de la Merce Cunningham Company, le très rare Façade de William Walton avec Charlotte Rampling au musée d'Orsay et Pierre Boulez dans un programme Bartók/Schœnberg.

Plus en phase avec les traditions, la reprise de The Sound of Music au Châtelet, un concert Bach par Matthias Gœrne et le Kammerorchester Basel, le ballet Igor Moïssiev en tournée à Paris, Eugène Onéguine version dansée à Garnier, La Grande-duchesse de Gérolstein à Lausanne ou le rare Matrimonio secreto de Cimarosa à Rennes.

Aller + loin

Retrouvez les entretiens avec les ténors Marcelo Alvarez et Jonas Kaufmann, le metteur en scène et directeur d'opéra Jean-Paul Scarpitta, le violoniste James Ehnes et une interview croisée entre Peter Bromley, éditeur chez Naxos, et Mark Fitz-gerald, chef d'orchestre.

Et en attendant la suite des aventures de Carl Nielsen et l'année 1911 de l'Opéra Comique, vous pourrez toujours consulter le dossier consacré à un grand oublié du XXe siècle, le chef d'orchestre et compositeur mexicain Carlos Chavez.

José

van Dam,

le chant du maître
Encore plus que le CD consacré au répertoire d'opéra du grand chanteur, publié en 2010 chez le même éditeur, ce nouvel hommage à José van Dam témoigne de l'extraordinaire magnétisme d'une des plus grandes figures lyriques de ces dernières décennies

Tout le violon

dans un seul livre
Tous les amoureux du violon se devront d'avoir ce livre dans leur bibliothèque. Un portrait biographique et des commentaires affûtés pour comprendre la spécificité des 50 musiciens qui ont marqué le vingtième siècle

Le gothique

de la démesure d'Havergal Brian
C'était le grand événement de la saison 2011 des concerts promenades de Londres : la démesurée Symphonie n°1 d'Havergal Brian, régulièrement citée dans les histoires de la musique comme la partition la plus extravagante jamais composée !

Philomène

et les ogres : incontournable !
Si les oratorios et les cantates d'Alessandro Scarlatti ont été relativement bien servis par le disque ces dernières années, les œuvres scéniques ont en revanche été injustement négligées.

La Nouvelle Babylone

de Chostakovitch,

comme à Leningrad
Dimitri Chostakovitch a 22 ans, le succès international de sa Symphonie n°1 l'a libéré de son travail alimentaire de pianiste de cinéma, le film est encore muet.