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William Christie à Paris

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Après Glyndebourne (Grande-Bretagne) mais avant New York, Paris accueille la "Fairy Queen" de Henry Purcell montée par le chef franco-américain William Christie et le metteur en scène britannique Jonathan Kent, une gageure baroque entre féerie et burlesque, musique et théâtre parlé.


L'Opéra-Comique accueille jusqu'au 24 janvier ce "semi-opéra" créé à Londres en 1692 et qui, comme ce nom l'indique, relève d'un genre hybride: une pièce de théâtre enrichie d'épisodes musicaux développés, appelés masques.


Inspiré du "Songe d'une nuit d'été" de Shakespeare, le livret emmêle, avant de les résoudre, trois intrigues amoureuses. Celle qui oppose la Reine des fées Titania et son époux Obéron, une autre impliquant deux couples de jeunes amants athéniens (Lysandre, Héléna, Démétrius et Hermia), sans oublier un exercice de "théâtre sur le théâtre" ayant pour objet la tragédie de Pyrame et Thisbé.


Créée au dernier Festival de Glyndebourne, cette "Fairy Queen" sera donnée les 2 et 3 février prochains au Théâtre de Caen, dans le cadre du 20e anniversaire de la résidence normande des "Arts Flo", puis du 23 au 27 mars à la BAM (Brooklyn Academy of Music).


Comme toujours, l'Opéra-Comique a entouré sa production d'un mini-festival comportant un récital (sur des poèmes britanniques chantés par Wolfgang Holzmair, 20 janvier) et des "apéritifs musicaux" avec les lumineux chanteurs de "Fairy Queen" (Lucy Crowe, Claire Debono, Ed Lyon..., du 18 au 22).


Les téléspectateurs pourront en outre vérifier la belle histoire d'amour qui lui Christie à Purcell en regardant, le 1er février (22h30) sur Arte, la fascinante "Didon et Enée" mise en scène par la Britannique Deborah Warner fin 2008 à Favart.

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